En avril dernier, le dictateur Omar el-Bechir était destitué, après quatre mois de mobilisations populaires massives qui avaient commencé contre la hausse du prix du pain. Mais l’armée est restée au pouvoir, jouant dans un premier temps la comédie de négociations avec l’opposition. La mobilisation s’est poursuivie pour exiger le départ des militaires du pouvoir, avec un énorme sit-in installé dans la capitale.
Depuis le lundi 3 juin, l’armée a dispersé violemment le campement. Les exactions des paramilitaires contre la population se multiplient. Il y a déjà eu 118 morts et 500 blessés recensés.
L’armée soudanaise est prête à tout pour réprimer la révolution.. Mais il n’est pas dit qu’elle parviendra à écraser un peuple qui s’est soulevé.
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