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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 147, septembre 2022 > DOSSIER : L’Éducation nationale à la croisée des chemins ?

Profs stagiaires : qu’allions-nous faire dans cette galère ?

29 septembre 2022 Convergences Politique

Vous voulez devenir prof titulaire ? Un master (bac + 5) est désormais obligatoire pour passer le concours. Une fois admis, c’est l’année de stage. Ceux qui ont validé un master MEEF (dédié aux métiers de l’Éducation) sont déjà des survivants : l’année du concours, ils ont en plus fait des stages en établissement scolaire et rédigé leur mémoire de master. Pas étonnant que le taux de réussite soit faible !

Besoin d’argent en cette cinquième année d’étude ? Devenez « étudiant contractuel alternant » : vous donnerez, en plus de toutes les obligations précédentes, six heures de cours par semaine pour 722 euros net par mois. Mais attention, l’année suivante, celle du stage, vous serez prof à temps plein… sans pour autant échapper aux séances de formation obligatoires. Grâce à vous et aux contractuels lauréats du « concours réservé » également stagiaires à temps plein, bien des trous seront bouchés à la rentrée, en toute flexibilité.

Enfin, ceux qui n’ont pas de master Métiers de l’Éducation seront en stage à mi-temps et suivront deux jours par semaine la formation de l’INSPE (Institut national supérieur du professorat et de l’éducation).

Tous ont en commun de commencer avec 1450 euros net mensuels et au-dessus de la tête l’épée de Damoclès de la validation : les non titularisés iront… pointer à Pôle emploi. « Si j’avais su, j’aurais pas venu ! » C’est ce que disent à leur manière ceux qui démissionnent…

Lydie Grimal

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