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Les cheminots montrent la voie : épisode 2

4 novembre 2019 Brève Entreprises

Après le « dépôt de sac » (droit de retrait) massif d’il y a deux semaines contre les trains circulant avec un seul agent à bord, ce sont les cheminots des centres de maintenance qui donnent des sueurs froides à leur direction et au gouvernement.

Depuis la semaine dernière, plus de 200 agents du technicentre de Châtillon, qui s’occupent de la maintenance des TGV Atlantique, se sont mis en grève. Ils protestaient contre une attaque visant à réduire le nombre de leurs jours de repos et à augmenter leur disponibilité pour la direction au mépris de leur vie privée : augmentation du travail de nuit, changement d’horaires 48 heures à l’avance…

Les grévistes ont reçu le soutien de leurs collègues d’autres technicentres qui ont refusé de réparer les rames en provenance de Châtillon. Ils ont procédé à des débrayages pour demander des augmentations et des embauches pour lutter contre le sous-effectif.

Face au risque de contagion, la direction a rapidement fait machine arrière en retirant toutes ses attaques. Les cheminots réclament maintenant le paiement de leurs jours de grève et le versement d’une prime de 3 000 euros.

Malgré la propagande du gouvernement et de la direction, largement relayée dans les médias, les cheminots ont bien raison de revendiquer le paiement des jours de grève : pourquoi devraient-ils payer les frais d’un mouvement qui leur a été imposé par une attaque de la direction de la SNCF ?

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