Il n’y a que l’extrême-gauche qui défende un programme résolument internationaliste
25 mars 2012 Convergences Politique
- Nathalie ARTHAUD, pour Lutte ouvrière, a immédiatement dénoncé le discours de Sarkozy sur Schengen : « Ce plaidoyer pour les barbelés et les murailles est non seulement infâme pour ceux qui risquent leur vie pour échapper à la misère, il est en outre ridicule. (…) Le couplet protectionniste ? Il n’abusera que les naïfs : d’Arcelor à PSA, en passant par la BNP et la Société Générale, les premiers responsables de la crise, du chômage et des licenciements sont ici. Et les amis capitalistes de Sarkozy tirent assez profit de la mondialisation pour ne pas vouloir d’entraves à leurs affaires. »
- Philippe POUTOU, candidat du NPA, dénonce [1] : « Toujours avec ce même mépris de classe, les politiciens professionnels jouent sur la corde franchouillarde pour s’attirer « le vote populaire ». Même Mélenchon se la joue cocardier, en en rajoutant avec « la France » dans ses interventions ! C’est oublier toute la tradition internationaliste, solidaire et fraternelle de l’histoire ouvrière, dont je me revendique. Les possédants, les privilégiés et la caste politicienne qui fait fonctionner la machine capitaliste ont souvent ce réflexe plus ou moins conscient de diviser les opprimés pour les fragiliser. Et cela leur permet de mieux régner. Nous n’appartenons pas à un pays ou une patrie, mais à un camp social, celui des travailleurs, des salariés, des ouvriers, des opprimés. »
[1] Philippe Poutou, Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule !, édition Textuel, 2012, 5 €.
Mots-clés : Lutte ouvrière | NPA | Philippe Poutou