Mercredi 5 octobre une grève de deux heures a, de nouveau, eu lieu à la fin de chacune des deux équipes, à la carrosserie de l’usine Stellantis (ex-Fiat) de Mirafiori (Turin).
La grève a été très suivie : seulement 14 voitures ont été produites au lieu des 108 prévues pendant la durée des débrayages. À plusieurs reprises, des grèves avaient déjà eu lieu pendant les mois de juin et juillet, à l’appel des délégués de la Fiom (Fédération de la métallurgie de la CGIL). À la carrosserie, les conditions de travail sont devenues insupportables, du fait d’une charge de travail de plus en plus élevée, à cause des effectifs réduits au minimum. La direction veut passer la production de la Fiat 500 électrique de 180 à 190 voitures par équipe, pour un même effectif de 219 ouvriers. Ce qui reviendrait à produire le même nombre de véhicules que lorsqu’il y avait neuf intérimaires sur la chaîne.
Tout en voulant augmenter la production, Stellantis continue les incitations au départ. Mais les ouvriers et ouvrières de la carrosserie ne veulent pas se laisser pressurer et comptent bien ne pas en rester là.
Thierry Flamand
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