Après le projet de loi sur la Sécurité globale, c’est un nouvel épisode dans le feuilleton de la restriction des libertés et de la surveillance généralisée.
Le Conseil d’État a validé la semaine dernière le projet du gouvernement d’étendre les possibilités de fichage de la population. Au nom de la « sûreté de l’État et de la sécurité publique », la police et la gendarmerie pourront désormais ficher, avec encore plus de facilités qu’auparavant, les opinions politiques, l’appartenance syndicale, les convictions philosophiques ou religieuses, les données de santé ainsi que consigner les identifiants, photos et commentaires publiés sur les réseaux sociaux.
Le gouvernement utilise encore une fois la « lutte contre le terrorisme » pour renforcer les outils de contrôle sur toute la population et plus particulièrement les militants.
Après la mobilisation massive de décembre, de nouvelles manifestations sont prévues samedi 16 janvier pour exiger le retrait de loi Sécurité globale. Une date qui tombe à pic pour dénoncer également ce fichage politique généralisé.