En restructuration depuis plus de deux ans, Renault Retail (les garages-concessionnaires du constructeur) croyait qu’une diversion anti-pauvres allait suffire pour faire passer la fermeture des ateliers de Vaulx-en-Velin, à l’est de Lyon. Aux 105 salariés du site, la direction raconte que si l’affaire n’est pas assez rentable, c’est à cause des habitants des cités alentour, pas assez friqués. Parmi eux, combien de salariés Renault ?
Et la direction de rajouter que le trafic de drogue gênerait en plus le commerce. La vie des gens, c’est sûr, les bénéfices de Renault, on a du mal à le croire. Et puis, venant de hauts cadres dont l’ancien big boss est en cavale et l’actuel, shooté au CAC 40, palpe six millions d’euros par an, cette guerre au trafic ça a de quoi faire sourire... ou plutôt vomir.
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