Les tensions qui règnent depuis plus de quarante ans entre l’Algérie et le Maroc viennent de connaître une nouvelle escalade. Le conflit entre les deux pays a pris un tour tendu dès les années 1970, quand le Maroc a annexé l’ancien Sahara espagnol alors que l’Algérie soutenait, et soutient toujours, les indépendantistes sahraouis du Front Polisario. Les frontières entre les deux pays sont officiellement fermées depuis 1994.
Aujourd’hui, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a déclaré que le Maroc se prêtait à des « actions hostiles ». Il accuse son voisin de soutenir des groupes revendiquant l’indépendance de la Kabylie et d’être lié aux incendies meurtriers qui ont ravagé le pays ces dernières semaines.
Difficile de savoir réellement ce qui est vrai dans ces accusations, mais il est certain que cette escalade nationaliste est un moyen pour le gouvernement algérien de tenter de détourner la colère populaire grandissante, qui menace d’exploser et d’emporter le régime.
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