Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi depuis 2011 et prochainement sur le départ, veut montrer qu’il est en phase avec Macron et la frange la plus réactionnaire du patronat. Feignant de croire que si les demandeurs d’emploi ne trouvent pas de travail c’est d’abord et avant tout de leur faute, il a décrété que d’ici à l’élection présidentielle d’avril prochain, 250 000 contrôles supplémentaires devraient être effectués, pouvant mener à la radiation et à la perte de toute indemnité. Devant les protestations et le scepticisme engendrés par cette décision parmi le personnel, il a tenu à rappeler à ses troupes qu’elles avaient, par leur contrat de travail, obligation d’obéir aux ordres. C’est à ces petits détails que l’on reconnait un grand chef. Mais depuis dix ans qu’il est en poste il n’est toujours pas parvenu à terrasser le chômage. Encore un peu de patience…
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