À l’occasion d’une réorganisation interne de sa direction, la France insoumise a mis au rencart quelques-unes de ses figures de proue comme Clémentine Autain, François Ruffin, Alexis Corbière ou Éric Coquerel. À cette occasion, Mélenchon et son entourage nient toute purge et parlent de décisions « prises au consensus ». Décisions dont ni la plupart des militants, ni les principaux intéressés n’étaient au courant. En guise d’explication les mélenchonistes soulignent que leur formation n’est pas un parti mais un mouvement. Un mouvement qui semble fonctionner sur la base du copinage et des magouilles internes. Les mauvaises langues expliquent qu’il s’agissait sans doute d’éliminer dès maintenant celles et ceux qui risquaient à l’avenir de faire de l’ombre à Mélenchon, notamment en vue de la prochaine élection présidentielle. Qui pourrait croire de pareilles balivernes ? Beaucoup de monde !
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