Les feux de l’amour (du fric)

Après avoir fait la cour à Renault il y a quatre mois, le groupe Fiat-Chrysler a décidé la semaine dernière de se marier avec PSA qui, de son côté, avait tenté de le draguer début 2019.

Les sentiments des PDG de l’automobile, c’est la volonté d’augmenter encore les profits des actionnaires : qu’importent les moyens et avec qui. PSA et Fiat-Chrysler ont déjà annoncé leurs objectifs : 3,6 milliards d’économie sur le dos des salariés. Selon leur propagande, les directions déclarent ne pas vouloir fermer d’usine ; mais les travailleurs n’ont aucune raison de croire les baratineurs.

Pour les 211 000 travailleurs de PSA, les 237 000 de Fiat-Chrysler, il faudra se battre ensemble contre ces attaques et pour préserver les emplois.