Le 23 janvier, rejoignons la manifestation nationale contre les licenciements et les suppressions d’emplois
Les travailleurs doivent défendre leurs propres intérêts, et rien de mieux pour cela que la lutte collective. Nous n’empêcherons pas les suppressions d’emplois en luttant entreprise par entreprise ou branche par branche, à l’image de la journée d’action de la CGT métallurgie du 21 janvier où sont appelés uniquement les salariés des fonderies où 5 000 emplois sur 13 500 sont menacés à court terme en France.
Travel Union International (TUI) France possède les agences de voyage Nouvelles Frontières, Look Voyage ou encore Marmara. En lutte contre 600 licenciements sur 900 salariés en France, ils appellent les salariés dont l’emploi est menacé à se regrouper et à une manifestation nationale samedi 23 janvier pour l’interdiction des licenciements et des suppressions d’emplois. Des salariés de Total à Grandpuits en Seine-et-Marne en grève contre l’arrêt de la raffinerie doivent notamment être présents.
Ce genre de regroupement parti de la base a déjà été tenté. En 2001, les salariés de l’usine LU-Danone à Ris-Orangis ont été à l’origine d’une manifestation nationale de 20 000 personnes contre les licenciements. En 2009, ceux de New Fabris à Châtellerault ont initié la création d’un Collectif contre les patrons voyous.
L’initiative des TUI est une nouvelle tentative de se coordonner pour changer le rapport de force. La manifestation du 23 janvier peut en être un jalon, comme celle du 4 février à l’initiative cette fois-ci des confédérations syndicales. Les suppressions d’emplois ne sont pas une fatalité.
(Crédit photo : Photothèque Rouge /Martin Noda / Hans Lucas)
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Mots-clés : Licenciements