En 2009, Mohammed Boukroukou mourait dans un fourgon de la police après une interpellation violente. Frappé et humilié, l’homme qui avait une déficience cardiaque ne put résister face à la force employée.
Après 8 ans de procédures, entre non-lieux et jugements complaisants vis-à-vis des quatre policiers meurtriers, la Cour européenne des droits de l’homme condamne la France pour mauvais traitements et l’oblige à verser 4 000 à 6 000 euros aux membres de la famille comme dédommagement. Une sanction bien faible et bien tardive.
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