À partir de septembre, des petits déjeuners gratuits seront fournis par les écoles pour 100 000 enfants des zones les plus défavorisées (REP et REP+). À en croire le ministère, les enfants suivront mieux les cours une fois le ventre plein ! Cela sonne comme une évidence qui témoigne surtout de l’appauvrissement croissant d’une grande partie de la population.
Faire passer cette mesure pour une manière de réduire les inégalités scolaires, c’est une fois de plus afficher le plus grand mépris pour les classes populaires.
Il faut bien plus que les malheureux 6 millions d’euros dépensés à cette occasion pour que les enfants puissent se construire un avenir décent, il faut les moyens en effectifs que réclament enseignants et parents mobilisés à l’éducation nationale.
Mots-clés : Enseignement