Le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, a annoncé qu’il ne se représentera pas pour diriger son parti, le Parti libéral-démocrate (PLD), le 29 septembre, renonçant de fait au pouvoir. La popularité de son gouvernement s’est effondrée, ne recueillant plus que 26 % d’opinions favorables dans le dernier sondage, et son maintien à la tête du PLD menaçait de lui faire perdre les élections prévues cet automne. Les causes de cette impopularité record seraient liées à sa gestion désastreuse de la vague de Covid-19 (actuellement autour de 20 000 contaminations quotidiennes), en particulier son obstination à maintenir les Jeux olympiques et paralympiques malgré l’opposition d’une nette majorité de la population.
Le gouvernement de Yoshihide Suga a choisi d’arroser le patronat des milliards de yens liés aux Jeux, au risque de faire flamber l’épidémie. Mais quand il a annoncé son départ, la bourse de Tokyo a gagné plus de 2 %. Voilà un bon serviteur de la bourgeoisie : dans la gouvernance comme dans la démission, les coffres se remplissent !
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