Le policier qui avait frappé violemment au visage un lycéen de Bergson à Paris lors de la mobilisation contre la loi travail vient d’être condamné à huit mois de prison avec sursis, sans inscription dans le casier, ce qui lui permet de continuer à exercer son métier.
La vidéo des faits rendait difficile l’abandon des poursuites, pratique en vigueur dans la plupart des cas de violences policières – violences qui se sont multipliées dans les manifestations du printemps dernier. Mais finir par un procès sans condamnation est une comédie qui vise aussi à dédouaner les commanditaires politiques de ces agissements policiers.
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