Avec le mouvement des Gilets jaunes, le gouvernement n’ose pas sortir à grand bruit ses projets de lois contre les travailleurs. Alors, pour essayer de faire passer la réforme de l’assurance chômage, il se présente en sauveur, les négociations entre syndicats et patronat n’ayant pas abouti. Et pour cause, les patrons refusent de réduire la précarité. Normal, ça leur va très bien d’utiliser les travailleurs à leur guise. Mais ce que Macron ne crie pas fort, c’est que son but est d’économiser un milliard d’euros sur le dos des chômeurs. Comme sauveur, on fait mieux. Rien ne sert de discuter avec ces exploiteurs ; donnons-nous les moyens de revendiquer le partage des richesses et du temps de travail entre tous.
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