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En Andorre comme ailleurs, respect du droit à l’avortement

14 juillet 2022 Brève Monde

La principauté d’Andorre, ce micro-État situé entre l’Espagne et la France, survivance anachronique de l’époque féodale, est surtout connue pour l’absence de taxe sur l’alcool et le tabac, qui attire chaque année des centaines de milliers de touristes. Mais une autre particularité d’Andorre est aussi d’être l’un des derniers États européens où l’avortement est totalement interdit, et passible de six mois de prison. Ce qui amène tous les ans entre 120 et 150 femmes à aller se faire avorter à Barcelone ou en France, sans compter celles qui n’en ont pas les moyens et doivent avoir recours à des avortements clandestins. Andorre est placée sous l’autorité de deux coprinces : le président de la République française et l’évêque d’Urgel. Ce dernier, farouche opposant au droit à l’avortement, s’accroche à une législation moyenâgeuse, dictée par l’obscurantisme religieux, sans que l’autre coprince, Macron, s’en émeuve. C’est la raison pour laquelle un collectif lui demande d’intervenir pour garantir les droits des Andorranes. Car les grands discours sur l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution ont visiblement du mal à passer les Pyrénées.

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