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Des violences policières qui n’existent pas… mais qui font des dégâts

20 juillet 2021 Brève Société

Trois policiers ont été mis en examen pour des violences en réunion, commises à coups de pied, de poing et de taser contre un homme de 19 ans à Cormeilles-en-Parisis, dans le Val-d’Oise, en janvier dernier. À l’origine de ce passage à tabac particulièrement musclé : une photo d’un policier déguisé en strip-teaseuse, en short de cuir, bas résille et maquillé qui circulait sur les réseaux sociaux et dont la victime avait une copie sur son portable. D’où la fureur des flics. De plus le policier exhibitionniste appartenait à la brigade anti-criminalité de la ville voisine d’Argenteuil. La famille du jeune homme avait porté plainte. Les policiers avaient d’abord nié en bloc et le médecin attaché à leur brigade n’avait noté aucune trace suspecte sur le corps de la victime… qui pourtant était en sang. Jusqu’à ce que l’un des policiers se mette finalement à table, avoue tout et dénonce trois de ses collègues, dont un brigadier.

Ils vont passer en justice. Mais est-ce vraiment nécessaire dans la mesure où, comme l’a répété Macron à de nombreuses reprises, « en France les violences policières n’existent pas »  ?

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