40 000 manifestants à Boston, samedi dernier, et plusieurs milliers dans d’autres villes des USA. La colère monte après le meurtre d’une jeune femme par un militant raciste à Charlottesville, en Virginie. Celui-ci avait foncé en voiture sur des manifestants qui protestaient contre une démonstration de force de l’extrême-droite américaine.
Trump s’est illustré en renvoyant dos à dos la violence « des deux côtés », façon de justifier celle de cette droite ouvertement raciste qui l’a soutenu durant sa campagne. Ses déclarations ont provoqué un tollé, y compris chez les responsables républicains et plusieurs patrons, qui ont démissionné de son conseil économique, l’obligeant à limoger son conseiller stratégique, connu comme militant d’extrême-droite.
Ce que craignent ces dirigeants bourgeois, c’est surtout que la mobilisation contre l’extrême-droite et ses idées nauséabondes prenne de l’ampleur et s’étende contre toutes les injustices que vivent les travailleurs américains depuis des années.
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