Une quarantaine de sociétés de journalistes dénoncent « un feu vert accordé par le ministre de l’Intérieur aux forces de l’ordre pour empêcher les journalistes de rendre compte pleinement des manifestations ». Le texte prévoit d’obliger les journalistes à quitter les manifestations à la demande de la police, sous peine d’arrestation. « Journalistes et observateurs pourront être interpellés en couvrant des manifs », précise Libération du 18 septembre. C’est ainsi que les journalistes dénoncent comment le nouveau schéma de maintien de l’ordre (son mode d’emploi) de la police nationale, sous la houlette du préfet de Paris Lallement, a trouvé comment faire disparaître les mutilations de manifestants. Il suffit de disperser la presse ou mieux, de l’encadrer, pour lui montrer ce que le pouvoir veut bien. S’il n’y a pas de témoins, il n’y a pas de violence !
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