Aller au contenu de la page

Attention : Votre navigateur web est trop ancien pour afficher correctement ce site internet.

Nous vous recommandons une mise à niveau ou d'utiliser un autre navigateur.

Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 16, juillet-août 2001 > DOSSIER : Révolte en Kabylie, révolte en Algérie

Chronologie de la révolte

1er août 2001 Convergences Monde

image 500 x 292

18 avril Massinissa Guermah est assassiné dans une gendarmerie à Béni Douala, près de Tizi Ouzou.

19 avril Manifestation de 10 000 personnes à Tizi Ouzou à l’appel du Mouvement Culturel Berbère (MCB).

22 avril Suite à l’arrestation de trois lycéens, émeutes à Amizour, région de Béjaïa.

23 avril Emeutes à Béni Douala.

25 au 27 avril Les émeutes font 9 morts. Les forces de l’ordre tirent à balles réelles. Le FFS annule une marche pacifique conçue pour calmer les manifestants. Des comités de villages échouent également à calmer les jeunes.

27 avril Le général Nezzar, en visite à Paris, s’enfuit avec l’aide du ministère des affaires étrangères. Des familles l’accusant de torture avaient saisi la justice française.

28 et 29 avril 29 morts dans les émeutes. Des locaux de l’Etat, ainsi que ceux du RCD et trois du FFS sont brûlés par les manifestants.

30 avril Bouteflika crée une commission d’enquête sur les violences en Kabylie.

1er mai Le RCD se retire du gouvernement.

3 mai Une marche pacifique à l’appel du FFS réunit entre 10 000 et 15 000 manifestants à Alger sans mettre en avant les revendications sociales. Création de la coordination des comités de village et de quartiers de Kabylie.

7 mai Manifestation à Batna.

10 mai 10 000 personnes défilent à Alger pour la reconnaissance de la langue berbère à l’appel du MCB.

11 mai Début de la coordination des comités de villages et de quartiers des régions de Tizi Ouzou et Béjaïa.

12 mai Mémorandum du FFS adressé aux généraux et leur demandant d’organiser « une transition démocratique ».

16 mai Emeutes à Amizour et Béni Douala.

20 mai Plus de 20 000 manifestants à Tizi Ouzou à l’appel de la coordination des comités de village.

21 mai « Marche noire » de la coordination des comités de village et de quartiers : 500 000 personnes à Tizi Ouzou. Violents incidents avec les forces de l’ordre. Emeutes à Béjaïa.

24 mai Manifestation des femmes à Tizi Ouzou aux cris de « pouvoir assassin ».

27 mai Bouteflika dénonce un complot.

29 mai 500 000 manifestants à Béjaïa.

31 mai 200 000 manifestants à Alger.

7 juin La police empêche une marche à Alger.

10-12 juin Les émeutes se propagent à l’est et au sud du pays : Annaba, Kenchela, Qaïs, Skikda, Dira...

14 juin Un million de manifestants à Alger, qui manifestent à l’appel de la coordination des comités de Kabylie, violemment réprimés (6 morts et 500 blessés). Plus d’une centaine de manifestants enlevés par les forces de l’ordre. A Béjaïa, le mouvement s’est étendu à certaines entreprises : Béjaïa-Emballage (jute), ENIP (pétrochimie).

17 juin Sur RFI, Aït Ahmed appelle à « une transition démocratique avec la garantie de l’armée. »

18 juin Les troubles gagnent l’est du pays (Tebessa, Batna,...) et certaines localités du sud comme Biskra. Nouveaux affrontements très violents à Tizi Ouzou et Béjaïa.

19 juin Le pouvoir interdit les manifestations à Alger.

25 juin Commémoration de l’assassinat de Lounès Matoub en Kabylie.

Mots-clés : |

Réactions à cet article

Imprimer Imprimer cet article