Selon une note publiée par le ministère du Travail le 28 avril, le nombre de chômeurs de catégorie A, c’est-à-dire sans aucune activité, est passé – pour la première fois depuis dix ans – sous la barre symbolique des trois millions en métropole. Une grande victoire du mandat de Macron ?
Une baisse qui s’explique en partie par les subventions massives d’argent public au patronat à travers le chômage partiel ou les aides pour l’embauche d’apprentis. Surtout, elle occulte l’augmentation des autres catégories du chômage qui est moins reluisante : 4,7 % d’augmentation pour les catégories B et C en un an, soit un approfondissement de la précarité à travers le recours aux contrats courts.
Précarité ou chômage, un choix imposé par le patronat et le gouvernement à son service qu’il faut refuser !
Mots-clés : Chômage