Le Conseil d’État vient de suspendre la dissolution de deux organisations de soutien à la lutte du peuple palestinien : le Comité action Palestine et le collectif Palestine vaincra. Même lui n’a pu démontrer que ces organisations étaient « antisémites » comme les avait qualifiées Macron, ou qu’elles appelaient « à la haine, à la discrimination et à la violence ».
Sous couvert de lutte contre le terrorisme, le gouvernement cherche aussi à utiliser l’arsenal juridique sécuritaire de l’État – formé par des lois comme la loi sécurité globale – pour réduire au silence des organisations dont les positions politiques le gênent.