Le 28 avril, Fabrice Leggeri a annoncé sa démission de l’agence européenne de garde-frontières Frontex, suite à une enquête de l’Office européen de lutte antifraude. L’Union européenne fait aujourd’hui mine de s’en indigner, elle qui a pourtant couvert à travers le conseil d’administration de Frontex ces « refoulements de migrants » jugés illégaux, car effectués sans même leur permettre de déposer une demande d’asile.
Laisser mourir des dizaines de milliers de migrants dans la Méditerranée (plus de 23 000 depuis 2014) ou violenter par des gardes-côtes libyens qu’elle forme et subventionne lui pose moins d’états d’âme. Il faut bien donner l’illusion de défendre les droits fondamentaux à l’intérieur de ses frontières…
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