Au moins 39 personnes se sont noyées lors d’un naufrage dans l’Atlantique, sur la route migratoire de l’archipel des Canaries. Une seule survivante, une jeune femme de 30 ans, a été retrouvée vivante, le 19 août, accrochée à un canot pneumatique à moitié submergé et retourné. L’embarcation se trouvait alors à 250 kilomètres de Grande Canarie. Elle a témoigné que près de 40 personnes étaient montées à bord de l’embarcation. À ses côtés, les secours n’ont retrouvé que deux cadavres, un homme et une jeune femme d’environ 20 ans. La survivante a été transportée à l’hôpital dans un état grave de déshydratation. Mais le nombre exact de migrants ayant perdu la vie dans cette tragédie pourrait être plus élevé. La fondatrice de l’ONG espagnole Caminando Fronteras, Helena Maleno, évoque plutôt 52 personnes décédées et poursuit : « elles ont passé six jours angoissants à la dérive, sur la route migratoire la plus dangereuse du monde. »
Situé au large de la côte nord-ouest de l’Afrique, l’archipel appartient à l’Espagne et des migrants tentent d’y aborder à partir de la côte marocaine, dans l’espoir d’entrer ensuite en Europe. Mais beaucoup y perdent la vie.