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Bonne année… la santé d’abord ?

En ce début d’année 2022, les bons vœux sonnent creux. Bonne année, bonne santé ? Ouais… mais dans le monde du travail, on en est à deux ans déjà de santé durement mise à mal, face à une santé florissante et provocante des profits faits sur notre dos. La nouvelle année commence avec un record de malades du Covid-19, un record d’occupation des services de réanimation – et quelque cinq millions de morts dans le monde. C’est la cinquième vague de Covid. Les variants pullulent et pourtant on supprime des lits d’hôpitaux. Les enfants vont être envoyés à l’école et les parents au boulot, dans des transports en commun surpeuplés, quasiment comme si de rien n’était ! Macron se dit optimiste parce que le vaccin est là… mais il ment. Le vaccin n’est pas là pour 85 % de la population mondiale, et les virus se fichent des frontières. Un continent entier, l’Afrique, est plus ou moins laissé à l’abandon sanitaire. Pendant ce temps, le gouvernement vend des avions de chasse à des dictatures, le laboratoire Pfizer (pour ne citer que lui) affiche un bénéfice faramineux et les milliardaires fêtent Noël sous une pluie d’or.

Qui croit encore au capitalisme ?

La grande misère des uns, le luxe tapageur des autres ? Y’a quelque chose qui cloche là-dedans. Qui ne voit pas que le capitalisme nous dirige droit dans le mur ? Qui ignore que Macron n’est que le président d’une poignée de super-riches, comme aspirent à le devenir Zemmour, Le Pen, Pécresse et même les candidats prétendus de gauche ? Des super-riches qui nous exploitent, polluent la planète, sèment la guerre et la misère. Et ce n’est un secret pour personne que ces riches volent et vivent de leurs rapines. En toute légalité. Ils extorquent et ils exploitent la richesse collective. Ils saccagent la nature. Ils se l’autorisent entre eux et le peuvent car ils ont le pouvoir, appuyés entre autres sur des légions de militaires et policiers à leur solde. C’est leur ordre social qui asphyxie l’humanité et la planète.

Qui ne veut pas d’un autre monde ?

Chacun sait bien qui sont les responsables de cet ordre égoïste. Spéculateurs, rentiers, parasites fiers d’eux-mêmes, pendant que les travailleuses et travailleurs de tous les pays, des villes et des campagnes, fournissent les efforts, l’énergie, l’abnégation pour faire tourner toute la société. Mais de nous toutes et tous, de notre camp où des valeurs de générosité et solidarité dominent, il est moins question dans leurs médias que des singeries et débilités d’un Zemmour et de ses adeptes. En France, des millions de personnes sont prêtes à aider les migrants et à les accueillir. Ceux qui osent s’y dédier doivent pourtant braver la loi pour le faire. Pour les deux navires humanitaires récemment autorisés à accoster en Europe, combien de canots engloutis toute l’année ?

Les riches défendent leur ordre social. Pour ça, tous les compromis avec le pire, toutes les bassesses, toutes les violences sont bonnes. C’est à coup de millions (de capitalistes propriétaires de chaînes de télé) que les idées venimeuses du racisme et de la division sont dispersées sur les ondes ; c’est à coup de milliards que sont armées les forces qui doivent défendre leur propriété contre les exploités et les premiers de corvée.

Pour 2022, pourquoi pas une révolution ?

Aux États-Unis et en France, on a vu ces derniers mois une vague de grèves pour des augmentations de salaire. Les licenciements en masse pour cause de profits indignent. La colère frappe à la porte. Chaque protestation peut se nourrir des autres : même système, même combat. Nous avons les moyens d’envisager un monde meilleur. Nous avons aussi et surtout les moyens de le bâtir vraiment ! Il faut nous en convaincre. Défendons-nous, revendiquons une vie digne pour tous. Coordonnons-nous pour décider ensemble et prendre le pouvoir aux capitalistes. Une bonne résolution pour 2022 : tout oser pour tout avoir.

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