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Aux urgences, la colère s’étend

9 septembre 2019 Brève Entreprises

Avec 241 services en grève, le mouvement concerne maintenant la moitié des services d’urgences de l’hôpital public. Et les grévistes trouvent un écho dans les autres services hospitaliers, tout aussi sinistrés.

La ministre de la santé Agnès Buzyn multiplie les effets d’annonce pour tenter de calmer la colère des grévistes : renforcer les liens avec la médecine de ville, dit-elle (mais il manque des médecins !) ; étendre les compétences des paramédicaux, multiplier les logiciels « gestionnaires de lits » (des logiciels qui gèrent quoi, quand le nombre de lits par habitants a baisse de 30 % en 16 ans ?) ; diriger les personnes âgées vers les services gériatriques (en manque de personnel !) ; un numéro de téléphone unique pour les secours médicaux… Bref, des mesures technocratiques, sans les moyens ni les effectifs suffisants.

Alors, ce lundi, devant la détermination des grévistes, rejoints par des médecins, elle a octroyé un « effort financier » de 750 millions d’euros … d’ici 3 ans. Mais ce sont dès maintenant, 4 milliards qui seraient indispensables, comme l’ont dit maintes fois les hospitaliers, pour rattraper les économies insupportables infligées aux hôpitaux publics depuis dix ans. Bref, on est très loin du compte. « Nos revendications sont claires et simples. Et si on n’augmente pas le budget global de l’hôpital, ça ne marchera pas » : c’est ainsi qu’une infirmière gréviste d’un hôpital parisien recadrait le gouvernement.

Les grévistes continuent de se battre et d’exiger plus de moyens, plus d’effectifs, aux urgences comme dans les autres services, avec une journée de mobilisation ce mardi 10.

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