Vendredi 14 mai, des milliers de manifestants ont bravé l’interdiction de manifester à Alger et dans d’autres villes du pays. Cette 117e marche des vendredis du Hirak contre le régime s’est heurtée à la répression la plus violente depuis le début du mouvement en février 2019 : interpellations par dizaines de journalistes, voire de leaders politiques et par centaines de manifestants pacifiques, matraqués et arrêtés par des policiers armés jusqu’aux dents. Le pouvoir rappelle son vrai visage : un souverain mépris des revendications populaires et l’usage aveugle de la force pour intimider la population. Dans ce contexte, les élections législatives du 12 juin apparaissent de plus en plus comme une farce où la clique en place cherche à se légitimer.
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