Avec le confinement pour cause de virus décrété mi-mars, le pouvoir algérien croyait avoir trouvé l’occasion de tuer définitivement le mouvement Hirak en déclarant illégales ses manifestations. Un nouveau code pénal s’en prend aussi à la liberté d’expression en bâillonnant blogueurs et journalistes contestataires. Mais la crise économique s’aggrave et la colère contre le régime ne peut que se renforcer. De nouvelles manifestations ont éclaté les 12 et 19 juin à Béjaïa en Kabylie, violemment réprimées par la police. Le renforcement de la répression n’empêche pas le réveil du mouvement contestataire qui dure depuis 16 mois.
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