C’est une longue épopée que vivent les victimes et leurs familles depuis la catastrophe industrielle d’AZF qui avait fait 31 morts et 8 000 blessés le 21 septembre 2001. Un troisième procès vient en effet de s’ouvrir.
Alors que le premier avait abouti à un non-lieu pour la société Grande-Paroisse, filiale de Total, qui possédait l’usine et pour son directeur, un deuxième jugement avait donné lieu à une peine de prison pour ce dernier et à une amende pour la société… Puis il a été annulé au prétexte fallacieux de doutes sur l’impartialité d’un magistrat.
Les patrons sont vraiment prêts à tout pour ne pas avouer leurs crimes. La direction de l’entreprise vient d’inventer, pour sa défense, l’éventualité d’un acte terroriste ! Jamais cette hypothèse n’avait été évoquée auparavant. C’est la logique de profits qui a entraîné cette catastrophe. Les coupables n’en sont pas à une méthode de voyous près.
Mots-clés : AZF | Catastrophes industrielles | Total
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