Pendant des années, Total et la direction de sa filiale ont tout fait pour masquer leurs responsabilités dans l’accident qui, il y a 11 ans, a fait trente-et-un morts et des milliers de victimes : vraies fausses pistes, expériences truquées, intimidations,
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- La cour d’appel de Toulouse vient de condamner l’ancien directeur d’AZF, Serge Biechlin, à trois ans de prison, dont un ferme, et la société Grande Paroisse à 225 000 euros d’amende, pour homicides involontaires « par négligence ou imprudence ».
Pendant des années, Total et la direction de sa filiale ont tout fait pour masquer leurs responsabilités dans l’accident qui, il y a 11 ans, a fait trente-et-un morts et des milliers de victimes : vraies fausses pistes, expériences truquées, intimidations, -
Il y a dix ans, la catastrophe d’AZF : La réglementation n’a pas suffi
Convergences Entreprises 24 novembre 2011
L’usine Grande Paroisse (AZF) de Toulouse était classée usine SEVESO seuil haut. Malgré cela et la réglementation existante, la catastrophe a eu lieu.
L’enquête a mis en évidence la faille qui existait dans les conditions de collecte des déchets. Le bâtiment 335 mis à disposition de l’entreprise sous-traitante chargée de collecter les déchets industriels banals ne faisait l’objet d’aucune procédure ou consigne d’exploitation. Et alors que l’entreprise sous-traitante devait contractuellement limiter sa
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Novembre 2011, procès d’AZF en appel : une relaxe condamnable en 2009 !
Convergences Entreprises 24 novembre 2011
Le procès en appel où comparaissent la société Grande Paroisse (filiale de Total) et le directeur de l’usine vient de s’ouvrir le 3 novembre. Le 21 septembre 2001, il y a maintenant dix ans, une explosion s’est produite à l’usine Grande Paroisse (AZF) de Toulouse dans le hangar 221, lieu de stockage de nitrates d’ammonium déclassés. Cette explosion avait ravagé une bonne partie de la ville faisant 31 morts et des milliers de blessés.
En 2009, à l’issue du procès précédent, le tribunal avait prononcé la
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Fermeture de Grande Paroisse (AZF) Toulouse
Solidarité syndicats-Total, impasse pour les travailleurs
Convergences Entreprises 16 mai 2002
Le 11 avril, presque 7 mois après l’explosion du 21 septembre, était annoncée la décision de fermer l’usine Grande Paroisse de Toulouse connue aussi sous le nom d’AZF. Le lendemain, Desmarest, le PDG du groupe Total, dont Grande Paroisse est une filiale, expliquait dans le quotidien La Dépêche les raisons de la fermeture. Il prétextait la prise en compte « de l’émotion créée par l’explosion ».
Comme si les dirigeants du groupe étaient à l’écoute des populations avant de décider d’une fermeture ! -
Toulouse, deux mois après l’explosion d’AZF
Convergences Entreprises 1er décembre 2001
La situation reste bloquée pour beaucoup de familles des cités populaires les plus proches. Plus de 10 000 foyers ont vu leur logement dévasté : mobilier détruit, portes et fenêtres soufflées dans les cas les moins lourds, immeubles fissurés promis à la démolition. Par ailleurs, un millier de travailleurs toulousains se retrouvent début novembre au chômage technique, ou au chômage tout court, du fait de l’arrêt ou de la réduction des activités de leur entreprise suite à l’explosion.
Les assureurs se sont
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Les sinistrés des quartiers se font entendre…pas les travailleurs du site
Convergences Entreprises 1er décembre 2001
Une coupure s’est malheureusement installée, dans les jours qui ont suivi l’explosion, entre les travailleurs des usines chimiques « Seveso » d’un côté, et de l’autre les associations qui se sont créées au sein de la population toulousaine aux côtés des organisations politiques et syndicales, pour former le collectif « Plus jamais ça, ni ici ni ailleurs ».
Cette coupure a été entretenue par les organisations syndicales des usines du pôle chimique, à commencer par celles d’AZF, qui ont refusé de relayer les -
Et même si l’on déménage les usines du pôle chimique ?
Convergences Entreprises 1er décembre 2001
Il paraît évidemment hors de question d’envisager le redémarrage de ces usines contre la volonté de la population des cités environnantes.
Cela dit, la question de la sécurité ne serait en aucun cas réglée par un seul déménagement. D’autant que, dans le cas de la Chimie, les nuages toxiques n’ont pas toujours le bon goût de se dissoudre rapidement. De toute façon les risques encourus par ceux qui travaillent sur le site restent entiers quel que soit le lieu. Ensuite, si elles le sont évidemment à des
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