Après une vague de bombardements israéliens qui a fait 25 morts (dont des enfants) dans la bande de Gaza, les groupes armés palestiniens ont annoncé une trêve. L’armée israélienne n’a pas confirmé mais a cessé les tirs.
La population de Gaza, cette prison à ciel ouvert, est l’otage des surenchères auxquelles se livrent l’extrême droite israélienne et les islamistes du Hamas, chacun avec ses moyens – bombardements aériens d’un côté, roquettes artisanales de l’autre. Le gouvernement israélien cherche aujourd’hui à calmer les tensions pendant la fête nationale et surtout l’Eurovision qui aura lieu à Tel-Aviv cette semaine. C’est que guerre et tourisme ne vont pas bien ensemble.
L’allègement du blocus de Gaza n’est que provisoire. Netanyahou l’a déclaré lui-même : « la campagne n’est pas terminée ». Cet intermède musical de l’Eurovision cache décidément bien mal la politique de colonisation et d’oppression que l’Etat israélien impose aux Palestiniens.