La direction de Renault vient de conclure un « contrat de solidarité et d’avenir », une solidarité bien particulière, qui consiste à faire payer le chômage partiel par les salariés et par l’État. Sous prétexte de la crise, cet accord d’entreprise provisoire contient de nombreuses attaques. L’objectif est clair : faire payer la facture de l’épidémie coronavirus aux salariés.
Articles
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Suite aux Ghosneries de Renault, un nouveau Pape est appelé à régner
Convergences Entreprises 5 février 2019
La fumée blanche a fini par s’élever, jeudi 24 janvier, au-dessus du siège de Renault à Boulogne-Billancourt, annonçant la désignation du successeur de Carlos Ghosn. Comme nouveau pape du groupe, nous aurons droit au comte Jean-Dominique Sénard, vice-président de la « Réunion de la noblesse pontificale ». Il est assisté d’un vicaire, Thierry Bolloré, déjà numéro 2 du groupe sous Carlos Ghosn. Histoire de bien signifier que rien ne change.
Le saint parcours de J.-D. Sénard
Mais ce n’est pas par l’inspiration du
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Renault-Lardy (région parisienne)
Visite de militants turcs de Renault-Bursa
Convergences Monde 26 janvier 2017
« C’est comme si on avait été enfermés pendant 20 ans dans une pièce et qu’on avait enfin trouvé la clé », nous racontaient des militants de l’usine de Renault-OYAK de Bursa, le mardi 13 décembre dernier. C’était à Renault Lardy, nous étions en débrayage contre l’accord de compétitivité imposé en France, qui a été l’occasion d’une rencontre chaleureuse et intéressante. Ces travailleurs étaient venus en France pour parler de leur mouvement du printemps 2015 dont Renault s’était vengé par le licenciement de centaines -
Renault
Vous reprendrez bien un plan de compétitivité pour la route ?
Convergences Entreprises 10 novembre 2016
La direction de Renault présente au fil de réunions bimensuelles un nouvel « accord de compétitivité » dont elle voudrait nous faire avaler la pilule. Le premier du genre datait de 2013. Signé par trois syndicats, il aboutissait à 7 000 suppressions d’emplois entre 2013 et 2016, la hausse de la précarité par le recours massif à l’intérim dans les usines (8 000 intérimaires actuellement) et la sous-traitance (5 000 travailleurs d’entreprises sous-traitantes dans les centres d’ingénierie), l’augmentation du
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Renault
Spéculation boursière et course aux profits : la vraie pollution
Convergences Entreprises 11 février 2016
Un tract aurait suffi pour insuffler un vent de panique boursière sur l’action Renault. C’est en tout cas ce que titraient les médias… En une demi-heure, l’action Renault perdait 20 %, ce qui était présenté comme une perte de 4 milliards d’euros. Comment un tract a-t-il bien pu avoir une telle puissance ?
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Renault Lardy (Essonne) : Contre les méthodes mafieuses des patrons du nettoyage : la grève !
Convergences Entreprises 22 avril 2014
Les salariés chargés du nettoyage à Renault Lardy (Centre technique de 2 000 salariés) ont mené une grève de trois semaines en mars pour s’opposer à la mutation par leur entreprise PEI (Propreté environnement industriel) de deux camarades et anciens délégués qui refusaient de marcher dans les pratiques d’achat de syndicalistes par la direction de cette grosse entreprise de nettoyage de 5 000 salariés au total.
Grève contre des mutations de force
En février 2014, ces deux travailleurs du nettoyage font
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La compétitivité en pratique chez Renault : des attaques sur tous les fronts
Convergences Entreprises 30 avril 2013
8 260 suppressions de poste, gel des salaires pour 2013 et d’hypothétiques cacahuètes en guise d’augmentations pour 2014 et 2015, regroupement des usines en deux pôles pour mutualiser les effectifs et faciliter la « mobilité » d’un site à l’autre en fonction des besoins de la production, augmentation de 6,5 % du temps de travail en moyenne... La direction de Renault n’a pas attendu l’Accord National Interprofessionnel (ANI) sur l’emploi, votée le 9 avril, pour imposer à l’ensemble des travailleurs du groupe
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Casse de l’emploi, casse sociale : Renault veut des salariés low-costs
Convergences Entreprises 28 janvier 2013
Le 15 janvier 2013, lors d’une séance de négociations sur la « compétitivité », la direction de Renault a annoncé son intention de supprimer 7 500 emplois, soit 15 % de ses effectifs en France d’ici 2016. Il n’y aurait bien sûr ni licenciement, ni fermeture de site dit la direction de Renault… mais à condition que les syndicats signent son accord de compétitivité.
Cette simple promesse, qui n’engage que ceux qui y croient, a suffi à soulager Arnaud Montebourg, qui a validé le plan de Renault. Ouf ! Il n’aura
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Compétitivité version Renault : augmenter les horaires et baisser les salaires en Espagne… pour ensuite faire le même chantage ici
Convergences Entreprises 28 novembre 2012
En parallèle à la négociation nationale dite sur la compétitivité et l’emploi, les grandes entreprises ont déjà engagé localement les leurs. C’est le cas de Renault qui voudrait conclure en France un accord d’ici fin janvier à coup de chantage à l’emploi. À l’ouverture de cette négociation, la direction de Renault a commencé par vanter les privilèges dont bénéficieraient ses salariés : « Ford a annoncé la suppression de 6 000 emplois en Europe… PSA a annoncé la suppression de 8 000 emplois en France… Renault
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La fausse affaire d’espionnage chez Renault vue de l’intérieur : Ghosn et Pelata, agents double zéro
Convergences Entreprises 22 avril 2011
Début janvier, suite à l’annonce en fanfare dans les médias d’une affaire d’espionnage à Renault, les salariés ont immédiatement été priés de resserrer les rangs autour de la direction. Mais les méthodes musclées employées envers les trois cadres accusés rien moins que « de corruption en bande organisée mettant en cause les intérêts de Renault au profit d’une puissance étrangère » et l’absence de preuves étayant cette accusation rendaient les salariés sceptiques. D’autant plus que c’est par la presse qu’ils ont
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