Le « non » l’a emporté lors du troisième référendum, dit d’auto-détermination, organisé ce dimanche 12 décembre en Kanaky-Nouvelle-Calédonie par l’État français.

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Convergences Monde 20 novembre 2021
L’État français vient d’annoncer en début de semaine le maintien du référendum d’auto-détermination au 12 décembre en Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Et ce malgré les demandes du camp indépendantiste de repousser ce référendum au deuxième semestre 2022 au vu de la vague de Covid qui touche l’archipel.
Depuis presque un mois, la colère a explosé en Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Des manifestants kanak ont multiplié les actions de blocage, de barrages routiers et d’incendies autour de l’usine de nickel de Goro, au sud de l’île. Les manifestants dénoncent la cession de l’usine par son propriétaire actuel, la multinationale brésilienne Vale, à un consortium international. Vale avait annoncé depuis plusieurs mois son intention de vendre son usine avant fin 2020 en opérant un chantage à l’emploi : si l’usine n’était pas reprise à cette date, elle fermerait le site qui emploie aujourd’hui 3 000 salariés.
Dimanche 4 octobre, à peine deux ans après le dernier référendum d’indépendance, les habitants de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie étaient de nouveau appelés à se prononcer dans les urnes. La question n’avait pas changé d’un iota : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? ». Si le « non » l’a de nouveau emporté, c’est d’une courte tête en ne récoltant que 53,26 % des suffrages, soit trois points de moins qu’en 2018.
Convergences Monde 13 novembre 2018