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- Mélenchon a gagné son pari : une nouvelle Union de la gauche, baptisée Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), est née dans la nuit du 5 au 6 mai, sous son panache : une gauche unie au moins jusqu’au 19 juin (second tour des législatives), unie sauf du côté de ceux qui la quittent, et unie avec le ralliement de quelques députés macronistes qui s’espèrent plus facilement réélus sous cette nouvelle étiquette. Bref le mercato classique d’une veille d’élection a fonctionné, avec pour
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Tribune dans l’Anticapitaliste
Mélenchon ou Poutou, il faut choisir !
« Mélenchon Premier ministre », en boucle dans les médias. Le chef de la France insoumise pose au sauveur suprême et se dit prêt à cohabiter avec Macron ! Déjà tout un programme ! Mélenchon compte rallier à son entreprise le Parti communiste, les Verts d’EELV et le NPA, pour une première étape de législatives en commun : il propose un accord pour une « majorité politique à l’Assemblée nationale », une « nouvelle majorité gouvernementale » (de cohabitation) derrière un « programme commun partagé ». Le PS, de son -
« Mélenchon Premier ministre », en boucle dans les médias. Le chef de la France insoumise, qui pose au sauveur suprême, choisit l’esbroufe et une posture de vendeur de rêve… ou de cauchemar, car son programme d’« avenir en commun » n’arrive pas à la cheville des 110 propositions de son mentor François Mitterrand en 1981, dont on sait comment l’aventure de l’Union de la gauche s’est terminée. Pour passer ensuite à la « gauche plurielle » de Lionel Jospin.
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