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Trois textes du journal des militants de l’opposition de gauche emprisonnés dans l’isolateur de Verkhnéouralsk

Présentation des textes

20 juillet 2020 Article Culture

Les trois textes traduits et publiés sur ce site sont issus d’une sorte de journal qu’écrivaient les militants trotskistes emprisonnés dans la prison de Verkhnéouralsk (petite ville de l’Oural) au début des années 1930. Il était sous forme de cahiers écrits à la main. Ces cahiers, cachés sous les planchers des cellules, ont été retrouvés au début 2018 lors de travaux dans la vieille prison. Tous ces textes, manuscrits, et parfois mal conservés (avec parfois des coins de feuilles et bouts de pages manquants) ne sont pas encore disponibles. Les trois textes que nous avons traduits ont été retranscrits à la machine par des historiens russes et sont accessibles sur internet.

Ils s’intitulent :

Ils ont tous été écrits dans les années 1932-1933.

Un quatrième texte (le premier à avoir été disponible) intitulé Le tournant fasciste en Allemagne (datant de 1933) a été traduit en français et publié par Inprecor, no 657/658, novembre-décembre 2018. On peut le lire dans ce numéro d’Inprecor, ou sur le site internet de la revue (en deux parties) : http://www.inprecor.fr/article-Docu... (1/2) et http://www.inprecor.fr/article-Docu... (2/2).

Dans le numéro d’Inprecor, l’article est précédé d’une présentation intéressante du texte.

Quelques mots sur la traduction et les notes

Il n’a été possible de confronter le scan des manuscrits avec la transcription proposée par les historiens russes que pour deux manuscrits, car elle avait quelques défauts. Il a fallu se contenter, par contre, de la seule transcription pour un autre texte. Le quatrième texte, celui publié par Inprecor est pleinement satisfaisant sur ce plan, ayant été publié avec tous les soins possibles par une équipe d’historiens russes, puis en français par Inprecor.

Nous avons rajouté à la traduction de nombreuses notes et références aux versions en français des textes de Lénine ou Trotski cités par les auteurs des articles. Mais il n’a pas été possible de déterminer l’origine d’absolument toutes les citations, d’autant qu’une partie d’entre elles ont peut-être été faites de mémoire et un peu approximatives dans le détail.

Pour tout le reste, il a généralement été possible de trouver les éléments nécessaires à la bonne compréhension des textes.

Les mots ou les expressions soulignés dans notre traduction le sont dans l’original.


Présentation des textes

1. Les quatre textes publiés et traduits

A. Tactique et tâches de l’opposition léniniste

Dans une première partie, les auteurs placent l’opposition de gauche dans son contexte international, puis décrivent la période dans laquelle ils se trouvent sur le plan des possibilités révolutionnaires. Suit un descriptif des étapes du développement de l’opposition léniniste : d’octobre 1923 au 14e congrès du parti, puis du 14e au 15e congrès, du 15e congrès au plénum de novembre 1928, et enfin de novembre 1928 à la période de l’écriture de ce texte que l’on peut estimer comme étant au plus tôt fin 1930 du fait des éléments fournis, mais plus certainement de 1931, compte tenu du contexte de l’ensemble des manuscrits. Le document tire ensuite les principales leçons de la lutte, définit les tâches à réaliser en liaison avec les fondements de la tactique léniniste, avec pour objectif la lutte pour la conquête des masses en vue de réformer le parti et l’État soviétique. Une conclusion recentre toute la réflexion dans le cadre international, hors duquel la lutte ne peut aboutir.

B. La situation dans le pays et les tâches des bolchevik-léninistes

Cet article analyse la situation en URSS sous l’angle de l’accumulation des disproportions dans le domaine économique, que ce soit dans l’industrie ou dans l’agriculture, dues à la politique de la direction centriste stalinienne. Puis les auteurs montrent que cette situation mène rapidement à une crise politique, qui se manifeste par les zigzags de la direction ; des mouvements de la classe ouvrière sont cités et analysés. La solution réside dans une orientation sur la lutte de masse et contre les liquidateurs pour rester sur la voie de la révolution prolétarienne. Le texte s’achève sur un appel à marcher « au pas avec la classe ouvrière » pour de nouveaux combats, c’est-à-dire en partant de son niveau de conscience des trahisons de la direction bureaucratique stalinienne, en participant et donnant des perspectives aux luttes spontanées qui se développent face aux abus de la bureaucratie, aux objectifs irréalisables qu’elle tente d’imposer à la classe ouvrière. Toute une liste de slogans à mettre en avant en ce sens conclut l’article.

C. La crise de la révolution et les tâches du prolétariat

Cet article présente la ligne stratégique de la révolution prolétarienne, avant d’aborder la théorie de la révolution permanente dans son rapport aux problèmes de la construction du socialisme en URSS. Les auteurs montrent le lien qui existe sur cette question entre les positions de Lénine et de Trotski. Ils insistent sur les liens qui existent entre l’économie de l’URSS et le marché mondial. Ils en déduisent l’impossibilité de construire une économie refermée sur elle-même. L’économie de l’URSS est forcément dans une situation instable tant que la lutte n’aboutit pas sur le plan mondial par la suppression des classes sociales. Le rattrapage et le dépassement de l’économie capitaliste n’a aucun sens, il faut réussir le renversement du capitalisme à l’échelle mondiale. Pour tenir le temps nécessaire jusqu’à la victoire, il faut, surtout dans un pays aussi agricole que la Russie, une alliance avec les paysans pauvres, mais aussi la paysannerie moyenne.

Les auteurs analysent ensuite les rapports entre le « socialisme national » (écrit « national-socialisme » dans le texte original du journal, expression qui a pris depuis une autre connotation), dans la ligne du « socialisme dans un seul pays » prônée par la droite et le centre depuis 1924 et la révolution prolétarienne. L’article montre les liens de cette théorie du « socialisme national » avec ce qu’était le point de vue du « bolchévisme de droite » d’avant la révolution et les positions de l’aile droite du parti des années 1930. Les auteurs montrent les principaux caractères de ce « socialisme national » : comment, après avoir encensé la NEP (revue et corrigée par les staliniens) comme une « étape historique » de la construction du socialisme, le stalinisme est amené à rompre avec la NEP pour entreprendre une collectivisation totale et une industrialisation menées de façon administrative sans tenir compte de la réalité. Et l’article s’efforce de définir les tâches stratégiques du prolétariat : la révolution russe y est examinée du point de vue du développement de la révolution mondiale : c’est à elle, et seulement à elle, que sont liés ses espoirs historiques principaux.

D. Le tournant fasciste en Allemagne

Ce quatrième article actuellement accessible, celui publié dans Inprecor de novembre-décembre 2018, présente le résultat des élections de mars 1933, qui a donné aux nazis la majorité au Reichstag, comme un coup d’État contre-révolutionnaire de grande importance historique. Nous renvoyons le lecteur à la présentation qu’en donne ce numéro d’Inprecor.

2. L’isolateur de Verkhnéouralsk

Il existait au xixe siècle dans la ville de Verkhnéouralsk (Sibérie, région de Tchéliabinsk) une prison en bois, par laquelle transitaient les condamnés aux bagnes sibériens. Compte tenu des nouveaux besoins répressifs de l’État tsariste au début du xxe siècle, une prison de pierre a été construite au confluent des rivières Ourliandka et Soukhaïa à un peu plus de deux kilomètres de la ville.

La première pierre de cette prison a été posée en 1905. Le complexe pénitentiaire n’a été achevé qu’en 1914, mais comme la Première Guerre mondiale venait d’éclater, les prisonniers de droit commun ou politiques ont été remplacés par des prisonniers de guerre allemands, autrichiens et hongrois.

Pendant la guerre civile, la ville a été occupée par les Blancs et les bolcheviks successivement. La prison a alors servi tantôt aux uns, tantôt aux autres. Selon des témoignages, le constructeur de la prison, Safronov, un marchand local, y a été enfermé par les bolcheviks, puis fusillé.

Pendant la NEP, la prison a été convertie en entrepôt pour le compte de l’union régionale des sociétés de consommateurs. Un grand congélateur a été installé dans l’une des casemates en 1925 afin de pouvoir conserver les produits alimentaires l’été. Il est toujours en fonction.

La même année, afin de combattre les oppositions qui se manifestaient, le pouvoir a mis en place un isolateur politique où toutes sortes d’opposants étaient enfermés, des prêtres orthodoxes aux oppositionnels de gauche et aux anarchistes. Il a été fermé en 1939, après que la majorité des prisonniers ait été exécutée, envoyée en exil ou en camp.

Durant la Deuxième Guerre mondiale, le complexe pénitentiaire a été rouvert pour y accueillir des prisonniers de guerre. On y trouvait des Allemands, des Roumains, des Polonais, des Hongrois, des Italiens et des Japonais. Tout un étage était dédié aux généraux allemands. La cousine d’Hitler, Marie Koppensteiner, y a séjourné également jusqu’à sa mort.

En 1955, l’isolateur politique a été une nouvelle fois fermé et converti en simple prison pour prisonniers de droit commun, ce qu’il est toujours.

3. Les conditions de la mise à jour de textes de l’opposition trotskiste dans l’isolateur

Lors de travaux de réfection d’une partie des bâtiments de la prison de Verkhnéouralsk au début de l’année 2018, 27 manuscrits ont été mis à jour dans une cache aménagée dans la cellule no 312.

Les ouvriers retiraient de vieilles grosses planches qui couvraient le sol dans la cellule. Ils ont remarqué sous elles, dans le remblai fait de scories, une niche, couverte par une planchette. Sous elle, il y avait une cache. Les gardiens de la prison se sont demandés comment il avait été possible de la disposer sous de grosses planches clouées hermétiquement au sol. Les planchers massifs de bois de mélèze étaient attachés par des jointures spéciales et formaient un ensemble solidaire. On ne pouvait passer dans les interstices qui séparaient les planches ni un cahier, ni même une règle. La question reste donc ouverte de savoir comment se faisait en pratique l’accès à cette cache.

D’autres cellules seront refaites dans le futur ; les travaux à venir tiendront donc compte de cette découverte, dans l’espoir de mettre à jour de nouvelles caches.

4. Les conditions dans la prison de Verknéouralsk

Sur les conditions de détention des prisonniers politiques dans l’isolateur de Verkhnéouralsk, nous avons surtout le témoignage d’Ante Ciliga, militant communiste yougoslave arrivé à Moscou en 1926 où il a pris part à l’opposition. Arrêté en 1930, il passa trois ans à Verkhneouralsk, avant d’être déporté en Sibérie, puis d’être libéré et expulsé d’URSS fin 1935.

Dans son livre Dix ans au pays du mensonge déconcertant [1], il écrit :

« Nous étions stupéfaits de la liberté de communication entre détenus qui régnait dans cette prison. […] Pendant la promenade, qui réunissait plusieurs salles, les détenus avaient l’habitude de tenir dans un coin de la cour des réunions en règle, avec président, secrétaire, orateurs prenant la parole chacun à son tour. Lorsqu’on ne parvenait pas à épuiser l’ordre du jour, on reportait tout bonnement les débats à la promenade prochaine ! […] La prison possédait une bibliothèque importante, dont le noyau était constitué par un petit fonds de livres hérités de la prison tsariste (ouvrages de littérature russe, française, anglaise et allemande). […] Tous les ouvrages de Trotski, ainsi que ceux des socialistes et anarchistes parus légalement en URSS avant l’interdiction des groupements correspondants, ne faisaient l’objet d’aucune interdiction. […] Nous pouvions légalement lire en prison les œuvres anciennes de Trotski, de Plékhanov, de Martov, de Kropotkine, de Bakounine.

Les détenus avaient du reste le droit de s’abonner à leurs frais à tous les périodiques paraissant en URSS. Quant aux journaux étrangers, nous n’avions droit qu’aux organes centraux du parti communiste – Rote Fahne, L’Humanité, Daily Worker – à raison d’un exemplaire par étage de la prison. […]

Les lettres de Trotski et de Rakowski, consacrées aux questions à l’ordre du jour, parvenaient à filtrer en prison et fournissaient matière à amples commentaires. […]

Il était de règle parmi les prisonniers que chaque nouvel arrivant écrivit un compte rendu détaillé sur ce qu’il avait vu en liberté et qui pouvait présenter un intérêt pour ses camarades de prison. […]

Dans ces conditions, […] les détenus […] consacraient toute leur énergie à la vie politique de la prison : rédaction et édition des journaux, articles, réunions et débats. […] »

Outre une description de la vie des oppositionnels en prison, Ciliga y résume, de son point de vue à lui, une partie des débats que l’on trouve dans les textes traduits des « journaux » retrouvés dans la prison.

Selon Ciliga il y avait trois courants parmi les oppositionnels incarcérés à Verkhnéouralsk :

« La droite et le centre éditaient ensemble la Pravda en prison (La Vérité en prison), la gauche Le Bolchévik militant. Ces journaux paraissaient une fois par mois ou tous les deux mois. Chaque numéro comprenait de dix à vingt articles sous forme de cahiers séparés. Le « numéro », c’est-à-dire le paquet contenant les dix ou vingt cahiers, allait de salle en salle et les détenus lisaient les cahiers à tour de rôle. Les journaux paraissaient en trois exemplaires, à raison d’un exemplaire pour chaque aile de la prison.

En 1930, la discussion chez les trotskistes portait surtout sur l’attitude à prendre envers les « dirigeants du parti », c’est-à-dire Staline, ainsi qu’envers sa « nouvelle politique de gauche ».

Son classement des trois courants reflète évidemment le point de vue propre de Ciliga, qui était partisan du groupe des oppositionnels dit les « Bolcheviks militants », qu’il classe comme le groupe « de gauche », opposé à ceux qu’il classe comme la droite et le centre de l’opposition, et qualifie de « professeurs rouges » trop « soumis aux chefs » ou « cramponnés à un mot de Trotski ». Mais il est le seul témoin direct à avoir pu donner, après sa libération et son expulsion d’URSS, un récit de la vie politique dans l’isolateur de Verkhnéouralsk et des riches débats politiques entre les prisonniers. Des débats qui, dans les années 1930-1933, portaient en grande partie sur l’attitude à avoir, pour les révolutionnaires, par rapport au tournant du régime stalinien vers la dékoulakisation et un plan d’industrialisation forcée. Débats qui constituent une grande partie les textes des cahiers retrouvés sous le plancher d’une cellule de la prison.

5. Pour en savoir plus sur l’opposition de gauche en Russie dans les années 1930

Les numéros 6 et 7 des Cahiers Léon Trotsky, édités par Pierre Broué en 1980 et 1981, sont consacrés aux trotskistes en Union soviétique. En plus de nombreux documents publiés, l’introduction de Pierre Broué sur Les Trotskistes en Union soviétique (1929-1938), figurant dans le numéro 6 donne une idée plus générale de la lutte de l’opposition de gauche en URSS pendant ces années-là, qui permet de mieux comprendre les débats que l’on retrouvait donc jusqu’au fin fond des prisons staliniennes.

Broué y écrit notamment :

« Les militants de l’Opposition restés en liberté ont théoriquement les mêmes moyens d’action que les autres citoyens soviétiques : comme eux, ils participent ici ou là aux grèves ou aux manifestations de mécontentement. Et, pendant cette période, ils semblent bien avoir été le seul groupe à distribuer ou diffuser clandestinement tracts et textes politiques. [Il y avait aussi le groupe des Centralistes démocratiques ou Décistes. Note des rédacteurs]

Mais le gros des troupes de l’Opposition, les déportés, dont l’effectif est remonté aux environs de huit mille vers 1933, n’a que peu de moyens d’action pour ce qui est son objectif principal, l’amélioration des conditions de détention. Les déportés et les prisonniers commémorent toujours par des manifestations les deux dates du 1er mai et du 7 novembre, en chantant l’Internationale malgré l’interdiction et en brandissant des chiffons rouges en guise de drapeaux. Ces manifestations leur coûtent généralement très cher : arrestation des déportés, par exemple ceux de Roubtsovsk en 1930, et sanctions sévères dans les isolateurs, isolement spécial, cachot, rallonges. Mais, quand le régime devient insoutenable, il ne reste plus que l’issue du désespoir : la grève de la faim. La première avait éclaté dès les premiers mois de 1928 dans la prison de Tomsk. La seconde avait eu pour cadre le pénitencier de Tobolsk où le régime était féroce. En 1930, dans l’isolateur bondé – plus de quatre cent cinquante prisonniers à l’époque – de Verkhnéouralsk, le directeur Bizioukov avait fait enchainer nus les prisonniers grévistes de la faim et les avait aspergés d’eau froide en plein hiver pour les contraindre à céder.

C’est à Verkhnéouralsk que se sont déroulées, à partir de 1931, les grèves les plus dures, de celles qui sont connues au moins. La première éclate à la fin d’avril 1931, où un détenu, « déciste », Essaïan, est blessé d’un coup de feu par une sentinelle. Un comité de grève de trois membres est formé, avec Dingelstedt, le « bolchevik militant » Kvachadze et le déciste Saïansky. Les cent soixante-seize communistes de toutes tendances en grève ont le soutien des anarchistes. Ils revendiquent des sanctions contre les responsables, la mutation du directeur, des garanties pour l’avenir, la libération et l’hospitalisation du blessé, l’aménagement du règlement et l’amélioration de l’ordinaire. »

Les Cahiers Léon Trotsky sont disponibles sur le site internet de marxists.org.

https://www.marxists.org/francais/clt/1979-1985/CLT06-1980.pdf

https://www.marxists.org/francais/clt/1979-1985/CLT07-08-1981.pdf

6. Ensemble des textes

Au moment de leur découverte, ces textes, roulés en tube et attachés, étaient parfois protégés par des journaux soviétiques. Certains d’entre eux sont dans un parfait état de conservation, ce qui permet de les exploiter directement. D’autres ne le sont pas et nécessitent l’utilisation d’appareils divers pour pouvoir éventuellement déchiffrer les textes, quand ces derniers ont survécu intégralement ou au moins partiellement dans un état le permettant encore.

Une première analyse a permis de constater qu’un ensemble particulier de textes, constitué de plusieurs cahiers, était réuni sous un titre commun : La crise de la révolution et les tâches du prolétariat. Ils sont numérotés : Sommaire ; I. La ligne stratégique de la révolution prolétarienne ; III. La situation internationale et le Komintern ; IV. L’économie d’État, les perspectives de son développement ; V. La situation de la classe ouvrière ; VI. L’agriculture ; VII. L’évolution de l’État soviétique et le danger du bonapartisme ; IX. Tactique et tâches de l’opposition léniniste ; X. Programme de propositions pratiques ; XI. Conclusion. Contre l’opportunisme !

Il a été possible d’établir, grâce au sommaire du texte intitulé Pour la théorie et la pratique révolutionnaires de Marx-Lénine ! le titre et le contenu approximatif des documents qui, soit ont été perdus, soit se trouvent dans un état qui ne se prête pas à la lecture. Mais il y a donc bien d’autres textes, issus de ces cahiers de la prison, que les trois traduits ici et celui traduit par Inprecor, que les historiens rendront disponibles.

Pierre Mattei


[1Ante Ciliga : Dix ans au pays du mensonge déconcertant, Éditions Champ Libre (1977), réédité en livre de poche 10-18.

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