Condamné en première instance à 51 mois de prison, un violeur a vu sa peine réduite à 36 mois dont la moitié avec sursis par la cour d’appel de Bâle. Motif de la décision pour justifier cette réduction de peine : la victime aurait « joué avec le feu » en « envoyant des signaux aux hommes ». De plus le viol aurait été « relativement court » sans blessures physiques irréversibles pour la victime. Cette décision a déclenché un concert d’indignation des organisations féministes. Au xxie siècle et après le mouvement #MeToo, les vieux réflexes machistes de certains juges sont encore plus scandaleux et condamnables.
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