La semaine dernière a été marquée par trois fusillades contre des civils – provoquant au moins deux morts et plusieurs dizaines de blessés – ainsi que la fermeture de la chaîne d’information Al Jazeera qui diffuse des images des manifestations.
Le pouvoir militaire décide d’employer à nouveau la répression alors qu’il fait face à un mouvement de contestation qui, plus de 50 jours après la destitution du dictateur Omar Al-Bachir, ne désemplit pas et réclame aujourd’hui le départ des putschistes.
Si les manifestants sont lucides sur l’armée, ils ont autant de raisons de se méfier de la coalition civile à la tête de la mobilisation, qui ne leur apportera pas le pain et la liberté qu’ils réclament.
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