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Accueil > Éditos de bulletins > 2017 > mars > 13

Que connaissent-ils du monde du travail ?

Fillon ne se contente pas de se faire tailler des costards « par un ami » pour près de 50 000 euros en cinq ans. Tout comme Le Pen, il s’est fait prendre les doigts dans le pot de confiture en puisant dans l’argent public. Ce qui ne les empêche pas d’exiger que l’État soit inflexible avec les jeunes qui osent protester parce que les flics ont violé l’un des leurs… Ou, avec Macron, de promettre de supprimer des postes de fonctionnaires, de reculer encore l’âge de la retraite pour tous les travailleurs qui, eux, ne bénéficient pas d’emplois fictifs mais triment dur en se faisant exploiter au profit de parasites qui osent leur faire la leçon !

Quand ces politiciens parlent du monde du travail, c’est pour s’adresser aux riches et leur dire qu’ils ont l’intention de nous en faire baver davantage afin de leur offrir encore plus d’exonérations, encore plus de fric. C’est pour parler de supprimer les protections sociales, de faciliter les licenciements, de réduire le nombre de fonctionnaires.

Mais les fonctionnaires, ce sont tous les agents hospitaliers qui ne comptent plus leurs heures, doivent courir après le temps pour espérer voir quelques minutes leurs patients ! Ce sont les assistantes qui accueillent nos gosses à l’école maternelle… ou, entre autres, ceux qui sont derrière les camions poubelles.

Que savent-ils, ces politiciens, des vrais problèmes que nous rencontrons tous les jours ?

Que savent-ils de nos aspirations, de nos galères ? Des problèmes de sécurité au travail, du sous-effectif permanent ?

Que savent-ils de ce que la journée de travail « ordinaire » peut avoir d’harassant ? Des pressions qui finissent par déborder et altérer la vie de toute la famille ?

Que savent-ils de la peur du lendemain quand on se demande quel plan si mal nommé de « sauvegarde de l’emploi », quelle réorganisation vont nous tomber dessus et nous faire basculer vers le chômage et la précarité ?

Tous ces politiciens n’ont pas de mots assez durs pour ceux qui habitent les cités qu’ils qualifient de « difficiles », alors que c’est notre vie qui est « difficile », à cause de leur politique responsable du chômage.

Qui parle du fait que la paupérisation programmée de toute une partie de la population conduit au désespoir de toute une jeunesse dans les quartiers transformés en ghettos ? Ces quartiers où les gouvernements successifs envoient leurs flics déguisés en RoboCops comme on lâche les chiens, pour intimider, provoquer, humilier, voire violenter des jeunes qu’ils voudraient soumettre à la discrimination et l’arbitraire. Ces quartiers, comme à Aulnay, où les mamans fatiguées comme celles qui nettoient les avions à Roissy, ont manifesté en faveur de leurs enfants harcelés.

Fillon et Le Pen, eux, sont en liberté. Le flic qui a violé Théo aussi. Contrairement aux jeunes qui manifestent contre les violences policières et passent des heures en garde à vue, voire en comparution immédiate devant des juges à la main lourde…

PHILIPPE POUTOU, le seul candidat ouvrier

Qui donc peut parler en notre nom ? Philippe Poutou n’est pas un politicien professionnel. Ouvrier à Ford-Blanquefort, lui et ses camarades ont dû se battre pour sauver leur usine. Et devront le refaire puisque Ford menace à nouveau d’y fermer les productions. Nos galères, ils connaissent bien, ce sont les leurs.

Alors, qu’au moins ce rendez-vous de la présidentielle ne se résume pas au cirque des politiciens, mais permette au monde du travail de faire entendre sa voix, d’exprimer sa combativité et sa solidarité. Qu’au moins se fasse entendre une voix discordante, celle d’un ouvrier communiste révolutionnaire, comme un coup de semonce envers le prochain gouvernement quel qu’il soit.

Notre candidat, PHILIPPE POUTOU, c’est la garantie que nous serons représentés et que sera défendu un programme d’urgence pour les travailleurs, le programme de nos luttes de demain !

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