C’est demain que s’ouvre, devant le tribunal correctionnel de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le procès de dix policiers de la brigade anti-criminalité, accusés de racisme à l’égard de leurs collègues qui avaient le tort d’être noirs, d’origine maghrébine, voire simplement pas assez fachos. Il y a une semaine déjà, un procès semblable s’était déroulé à Évreux (Eure) où avaient comparu cinq autres policiers ayant un comportement similaire. Un policier nancéien, au patronyme d’origine arabe, avait été traité sur Facebook de « bougnoule », « bicot », « vieille blatte pourrie esseulée qui essaie d’échapper comme il peut à la désinfection ». Et si ces flics se permettaient de se comporter ainsi à l’égard d’un de leurs collègues on frémit à penser de quelle manière ils devaient traiter les jeunes des cités ou autres qui tombaient entre leurs pattes.
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