Il y a deux semaines, le président turc passait un décret donnant le permis de tuer à quiconque agirait au nom de « l’anti-terrorisme », dans un contexte où tout opposant est aujourd’hui considéré comme terroriste par le régime. Cela n’a pas refroidi Macron qui a annoncé, lors de la visite d’Erdogan à Paris vendredi dernier, souhaiter établir un « partenariat » avec le dictateur, comme l’atteste un premier contrat d’étude militaire. Au sujet des privations de liberté en Turquie, sans même les dénoncer, Macron n’a évoqué qu’un « désaccord » sur la « vision […] des libertés individuelles », allant jusqu’à parler de « malentendus » dans certains cas !
Mots-clés : Turquie