À Chehim, une petite ville libanaise de la région du Chouf, Walid Hajjar, un déposant de la succursale locale du Crédit libanais, a aspergé d’essence les locaux de l’établissement ainsi que son directeur. Il réclamait l’argent qu’il avait déposé afin de régler les dépenses de santé de sa femme atteinte d’un cancer. Ces dernières années, ces actions, devenues populaires, se sont multipliées. En effet, du fait de la crise financière, les banques – dont certaines sont gangrenées par la corruption – refusent de restituer leurs fonds aux déposants… en toute illégalité. Hajjar a reçu le soutien du Cri des déposants, une association qui regroupe tous ceux qui ont été lésés par ces pratiques.
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