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Leurs chiffres, nos morts

19 mars 2018 Brève Entreprises

Les conditions de travail et de soins à l’hôpital sont dénoncées par les hospitaliers depuis des mois. Une situation dont les gouvernements successifs, à force de coupes budgétaires, portent la responsabilité. Pourtant cette politique tue.

Les échos de patients morts aux Urgences, d’avoir trop attendu, scandent l’actualité récente. Une fatalité ? Bien sûr que non. Selon une enquête de Samu-Urgences de France, le sous-effectif chronique, organisé par souci « d’économies », entraîne une augmentation de la mortalité de 30 % pour les patients les plus graves.

Quelles conséquences pour les hospitaliers ? Rien que sur ces deux derniers mois, cinq salariés des hôpitaux de Paris se sont donné la mort en dénonçant leurs conditions de travail. Les appels de médecins dans la presse se multiplient, mais surtout les coups de semonce des travailleurs se renforcent : des grèves gagnent parfois, comme à Bordeaux, qui permettent d’obtenir des postes, des moyens, le respect des plannings… bref, le strict minimum pour soigner. Un remède à généraliser, pour se défendre face à un gouvernement qui préfère donner, d’ici 2025, 300 milliards à l’armée… plutôt qu’à la santé.

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