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Les contre-vœux des grévistes

Debout, raide comme un piquet, sur un ton de curé, Macron n’avait rien à dire, sinon pour ressasser ses vœux pieux de président des riches :

Il a appelé à son secours des créations d’emplois... au moment où une nouvelle vague de licenciements se profile – Auchan vient encore d’annoncer 1 000 suppressions d’emplois, de nombreux employés de Bricorama risquent de rester sur le carreau, sans parler de ceux de Ford-Blanquefort et de tant d’autres.

Il a répété comme un mantra qu’il a promu «  un dialogue respectueux et républicain, sans précédent »... quand tout le monde sait qu’il envoie ses flics réprimer brutalement tout ce qui bouge ! Même les flics de Hong-Kong cognent moins fort !

Macron se prévaut de son action pour le système de santé et l’éducation... quand les hôpitaux sont traversés par une déferlante de grèves et que la révolte gronde chez les profs dont beaucoup se préparent à la grève dès la rentrée.

Il en a été réduit à passer la patate chaude à son premier ministre, censé trouver un « compromis » rapide.

Ce à quoi, comme l’a retransmis une journaliste de France 2, les grévistes de la RATP et de la SNCF ont répondu en substance leurs contre-vœux :

« Pas de trêve, nous appelons les salariés du privé à nous rejoindre. avec une idée en tête désormais : amplifier le mouvement »

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