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Grèves en fêtes, sans trêve !

Pauvre Macron, qui vient de se priver de sa retraite de président, histoire « de donner l’exemple », tout de même un peu acculé suite à une question du quotidien Le Parisien, sur le ‘régime spécial’ présidentiel. Rassurons-nous tout de même, Saint Macron n’aura pas besoin de lancer une cagnotte pour survivre à sa retraite : en tant qu’ex-banquier d’affaires qui émargeait à près d’1 million d’€ par an, il pourra sans doute compter sur une jolie retraite chapeau. Sans oublier les petits avantages en nature des ex présidents (logement, voiture, collaborateurs… au frais de l’Etat).

Pauvre Macron, qui après avoir dû démissionner son Gourou de la retraite à points, atteint d’Alzheimer précoce, lui fait succéder un autre monsieur Retraite tout aussi crédible : cet ancien DRH d’Auchan ayant fait mettre en garde à vue une délégué syndicale pour avoir donné un pain au chocolat trop cuit à une cliente. Quoi qu’ils disent, quoi qu’ils fassent, « Macron et son monde » comme disent les manifestants, ont du mal à faire recette.

Pauvre Macron, qui appelle les grévistes « à la trêve », sur un ton de curé de paroisse, mais de loin, en Côte d’Ivoire (lors de sa tournée africaine où la population dénonce la présence militaire de cette France des multinationales !). Une exhortation manifestement sans effet, dans la foulée de ces minables appels à la trêve des dirigeants de la CFDT et de l’UNSA, vigoureusement remis à leur place par les grévistes, y compris par leur propre base.

« La grève aux grévistes »

C’est que toutes les Assemblées générales de cheminots ou de conducteurs de bus et de métro ont reconduit la grève quasiment à l’unanimité. La date du 9 janvier proposée par les confédérations syndicales est apparue comme lointaine et a surtout attiré l’attention des grévistes sur le fait que les directions syndicales (même CGT et Sud) sont capables de prendre des décisions dans leur dos. D’où la volonté de prendre la grève en main de la base au sommet, et de poursuivre les actions et les manifestations pendant la période des fêtes.

« Cette année, on fait le gréveillon ».

Pas de reprise du travail annoncé donc, ni à la RATP ni à la SNCF. Une pluie de motions d’Assemblées générales, de comités de grève ou d’intersyndicales locales ont rejeté la trêve. Et aussi se sont multipliées les propositions d’actions, de banquets de Noël, de temps forts, de manifestations cette semaine. Tout cela en lien avec les autres salariés solidaires (en particulier les enseignants) venus en renforts lors des multiples « inter-professionnelles » qui commencent à essaimer dans le pays.

Du coup, sur la pression de la base, un appel syndical CGT cheminots/ Sud Rail ainsi que certaines Unions départementales appellent à une manifestation le samedi 28 dans tout le pays. C’est le moment, comme lors du 17 décembre, de rejoindre dans la rue les grévistes… et les Gilets jaunes qui à juste titre en appellent à « la convergence des luttes ».

Soutenons et rejoignons les grévistes
Tous ensemble dans la rue samedi 28 décembre !

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