Le 22 mai, après la manif parisienne, des lycéens sont entrés au lycée Arago. Ils souhaitaient tenir une assemblée contre la sélection et Parcoursup. La police a cerné le lycée et enfermé les 102 jeunes dans des cars de police pendant des heures. Ils ont ensuite été mis en garde à vue, sans que les parents des lycéens mineurs sachent où ils se trouvaient (ce qui est illégal). Ces gardes à vue, sans avocat, ont duré jusqu’à 36 heures. Ils ont été accusés de vouloir commettre des dégradations, accusation fantaisiste s’il en est.
Pour toute réponse aux inquiétudes légitimes de la jeunesse, le gouvernement répond « sois jeune et tais-toi ! ».