Mercredi 17 mai, manifestants et grévistes ont protesté en Grèce contre la nouvelle réforme des retraites imposée par les créanciers et le gouvernement de gauche de Syriza. Cette 14e réforme va encore aggraver la misère, alors qu’un Grec sur deux gagne déjà moins de 800 euros par mois. Un million de retraités verront leurs pensions amputées de 18 % en moyenne ; ceux qui touchent entre 475 et 800 euros devront payer l’impôt sur le revenu. L’âge du départ en retraite va passer de 62 à 67 ans et les licenciements seront facilités (malgré 24 % de chômeurs et presque un jeune de moins de 30 ans sur deux sans emploi !).
Pourtant, bien que le parlement grec ait voté les mesures qu’ils demandaient, les ministres des finances de la zone euro n’ont même pas débloqué lundi 22 mai le prêt de sept milliards d’euros promis…
Face à ces affameurs, développons la solidarité internationale avec les luttes des travailleurs grecs.
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