Tsípras s’était fait élire en janvier dernier en
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- Suite à la démission d’Aléxis Tsípras le 20 août dernier, de nouvelles élections ont eu lieu dimanche 20 septembre. Avec 35,47 % des suffrages exprimés, Syriza devance la droite de Nouvelle démocratie de quelque 7 %. Tsípras a obtenu 145 députés, soit 4 de moins qu’au lendemain des élections de janvier, et n’a donc toujours pas la majorité absolue (151 sièges) : il a reconduit la coalition avec le parti de droite souverainiste Anel de Pános Kamménos.
Tsípras s’était fait élire en janvier dernier en
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Le visage des « nouveaux » réformistes
Convergences Monde 6 octobre 2015
L’augmentation de ses scores électoraux avait fait de Syriza un modèle pour toute la gauche de la gauche et même une partie de l’extrême gauche européenne. Enfin un parti ‘vraiment à gauche’, contrairement aux partis socialistes, et qui avait des chances d’accéder au pouvoir rapidement, contrairement à l’extrême gauche ! Mais, à mesure que la perspective d’un gouvernement Syriza s’est rapprochée, le programme du parti s’est réduit comme peau de chagrin. Après les élections législatives de juin 2012 où Syriza
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La Grèce asphyxiée par les banquiers : À quand le bol d’air des luttes ouvrières !
Convergences 23 mars 2015
Depuis les législatives du 25 janvier où Syriza a remporté la direction du gouvernement, le Premier ministre Alexis Tsipras et son ministre des Finances Yanis Varoufakis sillonnent l’Europe et discutent, jour après jour, avec les chefs d’État et ministres des finances européens. Ils souhaitent négocier un aménagement du remboursement de la dette et le versement de la dernière tranche du mal nommé plan d’aide à la Grèce, tout en refusant, pour l’instant, que cela soit conditionné à la mise en œuvre d’un
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« Pas un gouvernement de gauche, un gouvernement de sauvetage national ! »
Convergences 23 mars 2015
Ces mots, Tsipras les répète. Ne pouvant mettre en avant des mesures sociales, il met l’accent sur « la dignité nationale », mot d’ordre réunissant des milliers de Grecs de tous bords, de la gauche à l’extrême droite lors des manifestations de soutien au gouvernement.
D’ailleurs, un ministre du gouvernement sur deux n’est pas membre de Syriza. Certains viennent du Pasok (PS grec), de Dimar (historiquement à gauche du Pasok) ou des Grecs indépendants (formation souverainiste d’extrême droite). Tsipras a
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Grèce : la classe ouvrière face à l’impasse électorale
Convergences Monde 28 janvier 2015
Des politiciens européens insistent lourdement sur l’éventuel naufrage de la Grèce en cas de victoire de Syriza aux législatives de ce mois de janvier. Dans leur bouche, plus qu’un pronostic, c’est une menace. Merkel s’est prononcée pour une sortie de la Grèce de l’Union européenne si un gouvernement Syriza s’écartait du chemin pavé par ses prédécesseurs. Ce serait la panique dans ce petit monde. Jusque-là, certes, ils étaient bien tranquilles tant que le gouvernement de coalition Nouvelle démocratie (UMP -
Syriza : À l’approche du pouvoir, un programme qui fond
Convergences Monde 28 janvier 2015
Le chantage au ‘mauvais vote’ orchestré par les gouvernements européens et le FMI, à défaut de convaincre les travailleurs grecs, a pour but d’accroître la pression sur la formation politique de gauche dite ‘radicale’ en cherchant à la modeler un peu plus à l’avantage des créanciers. Et la direction de Syriza s’exécute : sa ‘radicalité’ – toute programmatique – se dilue depuis trois ans. Au seuil du pouvoir, son dirigeant Alexis Tsipras enfile le costume de bon gestionnaire de la dette publique afin d’obtenir les
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Les politiciens jouent aux chaises musicales, la classe ouvrière joue la musique !
Convergences Monde 28 janvier 2015
Le prochain gouvernement sera le cinquième à exercer depuis que la crise s’est abattue sur le pays en 2010. Cinq années de mécontentements et de mobilisations sociales pour résister aux cures d’austérité qui ont mis à mal le pouvoir.
En 2011, essuyant trois mois de contestations sociales, le Premier ministre et dirigeant du Pasok (parti socialiste) Papandréou s’était résolu à démissionner. Le gouvernement suivant, d’union nationale, rassemblait des ministres du Pasok à l’extrême droite. Mais il s’est à son -
Syriza se voit déjà gouverner ?
Convergences Monde 29 septembre 2013
Aux élections législatives de mai et juin 2012, Syriza – coalition composée de quatorze organisations politiques de gauche et d’extrême gauche – s’est distinguée par un ton tranchant à l’égard des créanciers de la Grèce : les gouvernements européens et le FMI. Et ceux-ci se sont inquiétés de sa percée électorale qui exprimait le rejet massif de l’application des mémorandums (ou consignes de la Troïka) qui étranglaient les couches populaires grecques depuis 2009. Syriza est actuellement créditée de 27 %
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