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Accueil > Éditos de bulletins > 2019 > juillet > 1er

Interdiction des licenciements et des suppressions de postes !

Les licenciements et fermetures de sites se multiplient – à General Electric, Ford, Peugeot, Carrefour. Le gouvernement ne fait rien : mais qu’y aurait-il à attendre des pouvoirs publics qui montrent l’exemple aux patrons en supprimant des emplois à la Poste, la SNCF, dans les hôpitaux ou l’éducation ?

Les grands groupes capitalistes, français ou étrangers, traitent les travailleurs comme des kleenex, sans se soucier des conséquences pour la région. Mais ce n’est pas aux licencieurs que le gouvernement s’en prend : avec sa réforme de l’assurance-chômage, ce sont les travailleurs privés d’emploi qu’il agresse.

Face aux attaques du gouvernement et de nos patrons bien français, la défense des « intérêts français » n’est qu’une diversion. Risible de la part de ceux qui, au gouvernement, avaient appliqué la même politique. Et dangereuse, comme tous les mensonges nationalistes, qu’ils viennent de l’extrême droite ou soient repris par des opportunistes de gauche comme Mélenchon.

Défendre « l’industrie française » revient à s’aligner sur le patronat français, sur les licencieurs du Medef. Les grands groupes français licencient autant que les autres, avec le profit comme seule boussole.

Contre l’union nationale, l’unité des travailleurs

Même soumis à des plans de licenciement ou des fermetures de site, les salariés menacés ont la force du nombre à condition qu’ils fassent cause commune. L’issue de la bataille contre les licenciements dépend du rapport de force entre d’un côté le patronat et ses complices du gouvernement et, de l’autre, l’ensemble des travailleurs de toutes les entreprises, menacées à court terme ou pas, du public comme du privé.

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